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"Notice sur Le Mont Saint-Michel et ses Oeuvres" vers 1885. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

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affluence qu'il fallut ouvrir des routes spéciales qui existent encore sur plusieurs points, et qu'on appela Voies Montoises, ou dans un langage saintement poétique, Chemins du Paradis. Nonobstant les fatigues de la route presque toujours accomplie à pied, ils arrivaient en chantant des hymnes et des cantiques, sonnant de la trompette, du tambour, etc., et repartaient joyeux, décorés de médailles et de coquilles, pieux souvenirs qu'ils conservaient comme reliques de ce lieu béni. Le XIVe siècle y vit jusqu'à des pèlerinages d'enfants, de vieillards et de pastoureaux, tant était puissant l'attrait qui poussait les multitudes à l'auguste sanctuaire, dont on racontait des merveilles ! Les jours néfastes de la Révolution supprimèrent ces religieuses manifestations. La royale abbaye, forcément abandonnée par les religieux, fut transformée en prison. Enfin, après l'avoir abandonné à soixante-dix ans de désolation, comme Sion lorsque les fils d'Israël furent ernmenés à Babylone, le Seigneur jeta un regard de miséricorde sur ce temple. En même temps qu'un décret impérial (20 octobre 1863) supprimait la maison centrale, un nouvel Aubert entendit la voix de l'Archange. Mgr Bravard sollicita avec toute l'ardeur de son zèle la concession de l'antique abbaye, pour en

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