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                forêt, suivant presque tous les auteurs, se nommait la forêt 
                de Scycy. D'après d'autres elle aurait aussi porté 
                le nom de Quokelunde. Quand son nom a-t-il changé ? On 
                l'ignore. On lit dans M. de Châteaubriant (Essai sur la 
                Littérature anglaise 1 vol page 80) : Un moine du Mont 
                Saint-Michel, dans la description qu'il a faite des fêtes 
                de ce monastère, alors sous la domination anglaise, nous 
                apprend que dessous Avranches, vers Bretagne était la forêt 
                de Cuokelunde, remplie de cerfs, mais où il n y a à 
                présent que des poissons. En la forêt avait un monument.
                Le poète, ajoute M. de Châteaubriant, place l'irruption 
                de la mer sous le règne de Childebert. 
                Nous voyons, dans le 2e volume des Essais historiques sur les 
                Bardes par M. l'abbé de la Rue, que ce poète que 
                ne nomme point M de Châteaubriant, est le trouvère 
                Guillaume de 
                que nous possédions sur l'Histoire de ce Mont. Il est ici 
                à noter dit ce savant Bénédictin que ce qui 
                restait de bois et forêt entre Tombelène et Avranches 
                fut totalement submergé et emporté par l'impétuosité 
                de la mer pendant l'année que les chanoines employèrent 
                à leur voyage d'Italie (709)