Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

Ç'est cela même affirma Michel Moorissens, et, enflammé par l'amour de sa ville natale, il continua :
« Ah! Monsieur le prieur, si vous saviez le bel escalier en spirale que recelle la tour de Saint-Rombaut ! Hier, ici, en montant celui de la tour des Corbins, je me croyais presque dans le clocher de Malines; mêmes marches de pierres, même disposition. Chez nous, on fait une première halte à la kraenkamer, c'est-à-dire à la chambre du treuil; de cette pièce, par une grande trappe donnant au-dessus du jubé, on aperçoit l'intérieur de !'église. Qu'elle est belle, surtout quand les processions se déroulent le long des nefs"
«Pour atteindre la troisième galerie de la tour, il ya tout juste 313 marches, je les ai comptées et ie vous assure, Monsieur le prieur, qu'on a un peu mal au jambes et qu'on est légèrement oppressé, Quand on atteint la plate-forme. Mais aussi, quelle récompense! On domine toute la ville; c'est de cette dernière galerie qu'un veilleur, à chaque heure de la nuit, sonne de la trompette" »
Dans notre flèche, dit le prieur, c'est le vent qui y joue des air de musique et je t'assure que les notes en sont élevées et aiguës.»
La chambre des cloches de Saint-Rombault, continua le jeune Belge, est vraiment impressionnante

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