Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

votre cousin, mon petit garçon ?» ajoutat-il, en se tournant vers l'enfant.
- «Non, répondit celui-ci; il sonnait à Saint Rombaut, de Malines»
Le sonneur eut un geste vague qui pouvait se traduire ainsi: «Saint-Rombaut, de Malines, je ne connais pas ça du tout » A vrai dire, Michel Moorissens fut choqué de cette ignorance. Il ne comprenait pas, lui, qu'on pûlt ne pas connaître la tour, de Saint-Rombaut I
Enfin, tous les trois quittèrent la saçristie; le sonneur les précédait pour ouvrir les portes et les mettre en garde contre les faux pas et les trappes.
L'ascension était rude; un escalier en vis de Saint-Gilles donnait accès à la tour qui s'élevait, sur les piliers triomphaux bâtis par Hildebert l. Les clocbes se trouvaient dans deux salles superposées, occupant toute la partie des constructions romanes au-dessus desquelles on avait édifié une flèche d'un gracieux effet.
Dans la première pièce apparaissaient, dans l'enchevêtrement des poutres, cinq belles cloches, dont deux neuves; leur airain étincelait sous le jour entrant par les ouïes de la tour, tandis qu'une patine d'un cuivre très légèrement vert-de-grisé, couvrait les deux autres cloches.
« Voici Rollon! dit le prieur en désignant la plus

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