Le guide 
              indispensable de votre visite au Mont Saint-Michel.  
              
               
                
               
              
                 
                    
                      "Le 
                        Mont Saint-Michel" l'abbaye, la ville, la baie par 
                        Reynald Guyon. 
                      Merci 
                        de soutenir l'auteur de ce site et de ce livre (voir plus 
                        bas) 
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                        Ce livre est né d'un constat : il est très 
                        difficile pour un visiteur de se retrouver dans le dédale 
                        architectural et historique du Mont Saint-Michel. Avec 
                        ce guide, partez en balade et suivez l'itinéraire 
                        qui vous est proposé. Véritable compagnon 
                        de votre découverte vous deviendrez incollable 
                        sur la ville, l'abbaye, le tour du Mont Saint-Michel et 
                        son histoire. Vous aurez même un accès privilégié 
                        aux lieux fermés au public pour découvrir 
                        ou redécouvrir le Mont Saint-Michel. 
                      En achetant mon livre sur le Mont Saint-Michel vous m'apportez votre soutien pour continuer à écrire. Envoyez un chèque de 13 € pour recevoir en échange votre exemplaire dédicacé. Je sais que je peux compter sur vous, merci de votre soutien. 
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              Lorsque 
                Louis XI avait demandé l'installation de la cage de fer 
                dans le monastère, le Mont 
                Saint Michel était devenu une prison. 
                Malgré tout, le nombre de prisonniers qui séjournèrent 
                dans l'abbaye resta restreint. Avec l'arrivée des Mauristes 
                au Mont, le nombre de moines diminua et les locaux inutilisés 
                trouvèrent une nouvelle affectation : Louis 
                XIV décida de les transformer en cellules. A partir 
                de cette époque et jusqu'en 1863, des centaines de prisonniers 
                passeront dans les murs de l'abbaye. 
                L'élan apporté par les Mauristes au monastère 
                sera de courte durée car le système de la commende 
                ruine l'abbaye. De 1622 à la Révolution, sept abés 
                commendataires se succèdent et aucun ne portera d'attentions 
                particulères à l'abbaye. Les moines, dirigés 
                par le Prieur, délaissent petit à petit leur devoir 
                spirituel et en 1768, ils ne sont plus qu'au nombre de sept. Dans 
                les même temps les revenus de l'abbaye qui se sont effondrés 
                obligent les moines à s'endetter. La précarité 
                de l'abbaye est grande, la Révolution achèvera sa 
                ruine. 
                Louis Joseph de Montmorency Laval, dernier abbé commendataire, 
                fut nommé en 1788. Il ne profitera guère des avantages 
                liés à sa charge car les lois des 18, 19 et 20 février 
                1790 suppriment les ordres monastiques. Les moines doivent quitter 
                l'abbaye et un inventaire des biens de celle-ci est dressé. 
                L'année 1791 voit le déclassement du Mont comme 
                place forte. Les moines partis, les pèlerinages cessent, 
                avec le départ de la garnison le Mont devient désertique. 
                Pour achever le ruine de l'abbaye, il ne reste plus qu'a disperser 
                les biens du monastère : c'est chose faite en 1792. Huit 
                siècles de labeur et de splendeur, entrecoupés, 
                il ne faut pas l'oublier, de périodes difficiles, furent 
                réduit à néant en l'espace de trois ans. 
                Dès 1792, de nombreux prêtres 
                réfractaires au serment constitutionnel seront internés 
                dans les vastes salles de l'abbaye. Ils subiront les mauvais traitements 
                de leurs geôliers. Ceux-ci allant jusqu'à leur supprimer 
                leur bréviaire leur font subir une véritable torture 
                morale. De plus, mal nourris, nombreux tombèrent gravement 
                malade. Au cours des deux années suivantes, jusqu'à 
                trois cent prêtres seront enfermés dans les même 
                conditions inhumaines. Ce n'est qu'en 1799 que les derniers prêtres 
                furent libérés. Aussitôt leur succédèrent 
                des prisonniers politiques, puis à partir de 1811, un décret 
                transforma la prison en maison de correction. 
                Aux prisonniers politiques s'ajoutent les détenus de droits 
                communs. 
                Un nouveau décret, datant de 1817, constitue les création 
                d'une maison de force. D'énormes mutilations transforment 
                l'abbaye. Toues les salles qui composent la Merveille sont transformées 
                en ateliers de menuiserie, de tissage, de chapeaux, etc. Les prisonniers 
                seront jusqu'à sept cent à vivre dans l'abbaye. 
                Aussi, afin d'agrandir encore la surface utilisable, l'église 
                abbatiale est séparée dans sa hauteur afin de 
                servir de réfectoire. Les mutilations occasionnées 
                par l'homme sont multiples, parmi elles se trouvent le manque 
                d'entretien des bâtiments. En 1817 
              
              
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