Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

écrit Dom Ruynes, désireux d'obtenir quelques marques visibles de saint Michel pour l'église qu'il faisait bâtir sur ce Mont, sur l'inspiration du saint Archange, délégua trois de ses chanoines pour se rendre en Italie, au Mont Gargan, où l'Archange était apparu. Sur leurs prières, on donna aux ambassadeurs un morceau d'étoffe vermeille, (sic) provenant du manteau Iaissé par saint Michel au Mont Gargan; on leur offrit aussi un fragment de l'autel, où le Prince des Milices Célestes s'était révélé aux yeux des Moines.» Le voile était enchâssé dans un cadre d'argent doré et le marbre était soutenu par un ange d'argent.
Auprès de ces reliques figuraient un bouclier et un poignard, apportés au dixième siècle, par les Irlandais, les Hiberniens, disent les manuscrits, et qui, d'après les messagers de ce peuple pieux entre tous avaient servi à saint Michel pour tuer un terrible dragon qui désolait leur île.
Deux autres reliques étaient particulièrement vénérées: « Dans une châsse fort riche et bien travaillée, du poids de 28 marcs d'argent;» reposait le corps de saint Aubert. Auprès, se trouvait « le chef du même saint auquel on voit le trou que lui fit l’Archange saint Michel, le troisième jour qu'il lui apparut, l'an 708. Ce reliquaire au dôme d'argent avait été donné en 1131 par Bernard, abbé du Mont.

Sommaire du livre : pèlererinage d'un enfant au Mont Saint Michel

PAGE
SUIVANTE

RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL