| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
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plus d'étendue à la plate forme qui se trouve à son couchant. L'architecte a fermé cette nef par une façade, de style grec, à laquelle il a adapté des colonnes à chapiteaux assez bien imités du XI siècle. Ce travail est néanmoins critiqué par les connaisseurs, à cause de ce mélange du XI siècle avec le genre grec. Mais ce qui a le plus défiguré cette belle nef, ce sont les travaux qu il a fallu faire pour y établir des ateliers. C'est aussi à Radulphe II que l'on doit la distribution du vaste corps de bâtiment, appelé de nos jours la Merveille 1. Lorsque l'on construisit, sous les gros piliers l'autel de Notre Dame, il s'éleva une difficulté, parce que cet autel se trouvait tourné vers l'ouest. On cita pour exemple l'église St Bénoît de Paris, et le travail fut continué. L'usage d'alors était, en effet, de mettre le principal autel des églises au levant ou au 1 Ce que l'on appelle plus particulièrement la Merveille, c'est cette magnifique muraille consistant en un alignement de 230 pieds de long soutenue, par 36 contreforts, sur un escarpement coupé à vif, et d une hauteur effrayante.
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