| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
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qui conduit du corps de garde à l'église, en remplacement de celui, très étroit, qui y existait. Il fit aussi établir au haut de cet escalier, devant la porte de l'église, la plateforme appelée le Saut Gautier, nom qui lui vient, dit la chronique, de ce qu'un prisonnier, du nom de Gautier, se sauva trois fois du Mont Saint Michel en sautant par cet endroit. A la troisième fois, il se brisa la tête contre le rocher. C'est encore à cet abbé que l'on doit le corps de logis, dit abbatial, étant entre l'église et la chapelle Sainte Catherine, il le fit communiquer avec l'église par un pont, jeté au dessus du grand escalier, à la hauteur du quatrième étage ; il fit aussi la grande citerne que l'on dit contenir, de deux à trois cents tonneaux, ce qui fut un grand bienfait, non seulement pour la communauté, mais aussi pour les habitans de ce rocher, car il permit à chaque ménage d'y venir prendre toutes les semaines deux cruches d'eau. Après des travaux si grands et si importans, ce digne abbé mourut au Mont Saint Michel en 1510. Après lui vint Guillaume Laure, frère d'André, il a laissé peu de souvenirs. Il eut pour successeur Jean de Lamps, qui mourut le 4 décembre 1525 et fut le
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