| Texte intégral du livre : "Notice sur Le Mont Saint-Michel et le Mont Tombelène" par Jacques-François Boudent-Godelinière. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page. |
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mètres au dessus du sol), ce qui le rendait plus propre à recevoir des constructions. Le Mont Saint Michel, cependant, lui a été préféré, probablement à raison du goût que l'homme a pour la difficulté vaincue. Et il a été traité en véritable frère aîné de l'ancien régime, car toutes les faveurs ont été pour lui et son cadet, peut être son jumeau, a été entièrement déshérité. La première mention authentique que l'on trouve de Tombelène ne date, d'après M Blondel, que de 1135 (1), époque à laquelle, ainsi que nous l'avons vu, Bernard, treizième abbé du Mont Saint Michel, y fit construire un oratoire et quelques cellules. Ce fut l'origine d'un prieuré dépendant de cette abbaye et qui existait encore, dit on au XVII siècle. Jourdain, dix septième abbé, fut enterré dans l'église de ce prieuré, au mois d'août 1212 1 II s'était cependant trouvé désigné, bien des siècles avant ce temps, sous cette dénomination Monasterium ad duas tumlas, que le Mont Saint Michel parait avoir porté d'après d'anciens titres de l'abbaye, sous Saint Pair ou Saint Paterne, évêque d Avranches vers 530 ou 540.
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