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"LA FEE DES GREVES" par Paul Féval Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

La Fée des Grèves de Paul Féval


Il resta deux mille Anglais morts sur les tangues, entre le Mont et Tombelène.

A l'heure où le duc François sortait du château d'Avranches, les Anglais ne gardaient plus en France que Calais, le comte de Guines et le petit rocher de Tombelène où ils avaient bâti une forteresse imprenable.

Mais ce n'était point pour célébrer une victoire déjà ancienne que le duc de Bretagne se rendait au monastère du Mont-Saint-Michel, comblé de ses bienfaits. François faisait le pèlerinage pour obtenir du ciel le repos et le salut de l'âme de M. Gilles, son frère, mort à quelque temps de là au château de la Hardouinays. Un service solennel se préparait dans l'église placée sous l'invocation de l'archange. Guillaume Robert, procureur du cardinal d'Estouteville, trente-deuxième abbé de Saint-Michel, avait promis de faire de son mieux pour cette fête de la piété fraternelle.

Le service était commandé pour midi.

François, ayant à ses côtés son favori Arthur de Montauban, Malestroit, Jean Budes, le sire de Rieux et Yvon Porhoët, bâtard de Bretagne, descendit la ville au pas de son cheval et gagna la porte qui s'ouvrait sur la rivière de Sée. Les sires de Thorigny et Du Homme, chevaliers normands, l'accompagnaient pour l'honneur de la province.

Derrière le duc, à peu près au centre de l'escorte, six nobles demoiselles

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