Texte intégral du livre :

"LA FEE DES GREVES" par Paul Féval Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

La Fée des Grèves de Paul Féval

mon ami Jeannin ! et je n'oublierai jamais l'heure que j'ai passée avec lui ; c'était moi qui pleurais ; c'était lui qui me consolait.
-Quand Aubry de Kergariou sera chevalier, dit Reine, nous ferons un bel écuyer du petit Jeannin.
Simonnette, qui n'avait pourtant pas sa langue dans sa poche, ne trouvait plus de paroles pour remercier, tant elle était heureuse.
Reine se pencha et lui mit un baiser sur le front. Les boucles légères et cendrées de ses cheveux blonds se mêlèrent à l'opulente chevelure noire de la jeune vassale. C'était un tableau gracieux et charmant.
-Écoutez ! dit Simonnette, qui tressaillit avec violence et se leva. Elle s'élança sur une pierre qui était en dehors du seuil, et sa tête dépassa l'enceinte. Reine était déjà auprès d'elle.
Leurs joues, qui naguère brillaient de jeunesse et de fraîcheur, étaient pareillement pâles. Tout leur corps tremblait.
Sur le sable blanc de la grève, on voyait des objets noirs qui avançaient et semblaient ramper.
La lune passa entre deux nuages.
Au pied même de l'enceinte, une forme sombre se dressa lentement.

Sommaire du livre La Fée des Grèves de Paul Féval

PAGE
SUIVANTE
La Fée des Grèves

RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL

Partenaires