Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

remarquables qui s'y voient, et qu'il résolut de faire des recherches diligentes pour répondre aux demandes des visiteurs.» C'est également en vue de fournir « aux dévots pérégrins » des renseignements utiles et pour rectifier des récits fautifs, que le trouvère anglo-normand, Guillaume de Saint-Pair, composa, au douzième siècle, son Roman au Mont-Saint-Michel. Voici la traduction du début de ce poème, écrit en langue romane :

Beaucoup de pèlerins qui vont au mont
S'enquièrent beaucoup et à bon droit
De savoir comment fuct fondëe
Cette Église et comment Elle fut inaugurée
Mais ce qu'on leur dit de cette histoire
Dont ils veulent garder la mémoire
N'est pas toujours très exact
Et le récit contient beaucoup d'erreurs.
C'est pourquoi afin de parler à bon escient
Un jeune moine dans son couvent
L'a transcrite entièrement du latin,
Pour la mettre en vers romiens.

Mais, si les vers de Guillaume de Saint-Pair nous révèlent des choses bien curieuses, il faut, surtout, se reporter aux ouvrages des chroniqueurs Dom Huynes et Dom Le Roy, pour obtenir des détails précis, circonstanciés, authentiques.
On admirait, tout d'abord, dans le Trésor michelien, des reliques rapportées d'Italie, vers 712; elles se composaient de deux pièces, un morceau d'étoffe de pourpre et un fragment de marbre. S. Aubert,

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