Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

de cours et, obliquant, à sa sortie de Moidrey, vers le nord, il passa entre Tombelaine et le Mont. Les Anglais s'installèrent alors à Tombelaine, sous le nez, pourrait-on dire, des défenseurs du Mont-Saint¬Michel, bien empêchés par le Couesnon d'aller les troubler dans leurs travaux.
S'il n'est pas tout à fait exact de dire que les Anglais y édifièrent une véritable citadelle (des dessins apocryphes ou fantaisistes en ons donné la prétendue reproduction), il est certain qu'ils s'y fortifièrent solidement et qu'ils y établirent d'importants baraquements pour une garnison dont l'effectif était d"environ deux cents hommes. De là, ils rayonnaient sur les pays voisins, où ils avaient également construit des bastilles. Ces bastilles étaient le plus souvent en bois ; un fossé profond les entourait; c'étaient autant de repaires où les ennemis du roi de France se retiraient après avoir porté la désolation dans les campagnes restées fidèles à la cause de Charles VII Ces bastilles étaient postées aux points stratégiques les plus importants et elles servirent surtout à resserrer le blocus si étroit que les Anglais avaient mis devant la fidèl.e et vaillante abbaye-forteresse, une des très rares citadelles de France où flottait encore la bannière aux fleurs de lis.
Toutefois, les Anglais, installés à Tombelaine, n'empêchaient pas les pèlerins de se rendre au Mont

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Photographies de paysages marins