manifester
son amour envers Saint Michel et l'intérêt qu'il
porte à notre abbaye, autoriser les chevaliers à
se parer de leur collier au jour de la Dédicace de l'église
du Mont. »
De la Salle des Chevaliers, Michel monta dans l'église
abbatiale; elle était déjà superbement parée.
Le vaisseau était beaucoup plus vaste que de nos jours;
la principale nef se composait de sept
travées; trois furent détruites dans l'incendie
de 1776.
A la fin du quinzième siècle, l'église était
entièrement romane et, comme presque tous les édifices
religieux de cette époque, construits en Normandie,
au onzième siècle, la nef centrale était
couverte par une charpente apparente. De beaux vitraux, représentant
les évènements merveilleux
qui se produisirent à l'origine du Mont-Saint-Michel, laissaient
pénétrer une lumière abondante; au fond,
c'est-à dire dans la partie occidentale, des orgues, au
buffet admirablement sculpté, laissaient voir leurs longs
tuyaux argentés, tandis qu'un bel écusson, fleurissant
au dessous du pupitre, portait ces mots en lettres d'o r:
DEO
DANT ORGANA LAUDES.
LES ORGUES CHANTENT LES LOUANGES DE DIEU.
Tous les autels étaient superbement décorés,
surtout