Le guide indispensable de votre visite au Mont Saint-Michel.

"Le Mont Saint-Michel" l'abbaye, la ville, la baie par Reynald Guyon.

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Page de couverture du livre Le Mont Saint-Michel, l'abbaye, la ville, la baie écrit par Reynald Guyon

Ce livre est né d'un constat : il est très difficile pour un visiteur de se retrouver dans le dédale architectural et historique du Mont Saint-Michel. Avec ce guide, partez en balade et suivez l'itinéraire qui vous est proposé. Véritable compagnon de votre découverte vous deviendrez incollable sur la ville, l'abbaye, le tour du Mont Saint-Michel et son histoire. Vous aurez même un accès privilégié aux lieux fermés au public pour découvrir ou redécouvrir le Mont Saint-Michel.

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II, nouvellement proclamé, sera nécessaire.
De 992 à 1085, le Mont Saint Michel sera un chantier permanent, successivement les abbés Maynard II, Hildeberg 1er et II, Almod, Théodoric, Suppo, Raoul de Beaumont et Ranulphe dirigeront les travaux d'agrandissement de l'abbaye. Table rase sera faite du passé et, à l'exception de quelques uns, les bâtiments construit par Maynard 1er seront détruits. A leur place sortira de terre une nouvelle structure organisée autour d'une spacieuse église (voir église abbatiale). Ces travaux d'agrandissement apporteront à l'abbaye un regain d'intérêt de la part de pèlerins en quête de magnificence et de spiritualité. D'autre part, les donations faites par de nombreux seigneurs augmentent considérablement les richesses de l'abbaye.
En ce début de millénaire, l'abbaye du Mont Saint Michel devient donc l'une des plus importantes de Normandie, pourtant si elle connaît d'ores et déjà une reconnaissance au niveau du royaume, le nombre de moines mais surtout le respect de leurs engagements monacaux laissent à désirer. C'est à un italien, Guillaume de Volpiano, abbé de Saint Bénigne, qu'il faut attribuer la réforme concernant les abbayes françaises. Il rétablit la discipline bénédictine, relève les écoles, corrige les offices, ces actions ont un résultat immédiat sur la vie monastique de l'abbaye.
En 1066, Guillaume Le Conquérant, duc de Normandie, entre en guerre contre l'Angleterre. Dès lors, l'abbaye déjà richement dotée, voit la liste de ses biens croître considérablement car Guillaume, en remerciement de l'aide offerte par l'abbé cède, entre autres, les droits seigneuraux des îles de Serck et d'Aurigny. A la mort de Guillaume, ses trois fils se disputeront l'héritage. Des luttes fraternelles opposeront les héritiers, deux de ceux-ci allant jusqu'à assiéger le Mont où le troisième avait trouvé refuge. Ils finiront finalement par trouver un terrain d'entente et la Normandie retrouvera le calme.
Les années s'écoulent sans qu'aucun événement ne viennent troubler la vie des Montois. Malheureusement, en 1103, le côté nord de la nef s'effondre, entraînant dans sa chute une partie des bâtiments conventuels. A peine dix ans plus tard, c'est un incendie qui ravage l'abbaye et, en 1138 un nouvel incendie se propage de toit en toit, réduisant de nouveau en cendres une partie de l'abbaye. En ce début de XIIème siècle les catastrophes se sont succédées et, certainement un peu las de tous des malheurs, les moines commencent à présenter quelques signes de relâchement.
Un homme pourtant parviendra à lui seul à redonner au monastère son éclat antérieur : Robert de Thorigny. Elu abbé en 1154, il s'imposera rapidement pour ses qualités politiques. Le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Henri II, le prendra comme conseiller et Robert, habille diplomate, parviendra à reconciler son duc avec le roi de France Louis VII. Les deux rois vinrent d'ailleurs ensemble au Mont Saint Michel, sans doute à l'invitation de l'abbé. Robert de Thorigny, bien qu'il fut souvent absent de son monastère ne l'oubliera pas pour autant. Durant son abbatiat, le nombre de moines passera de trente à soixante, il ordonnera la construction d'une plus vaste hôtellerie afin d'accueillir un nombre croissant de pèlerins. De plus, son intérêt pour les livres lui fera acquérir un fond important d'ouvrages. Lui même en écrira une centaine dont la fameuse "Historia Montis Sancti Michaelis". Henri II, reconnaisant de tous ces bien faits, octroiera de larges donations, augmentant ainsi les sources de revenus de l'abbaye. A sa mort en 1186, Robert de Thorigny laisse une abbaye puissante, totalement revitalisée par l'élan qu'il lui aura apporté.

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