Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

qui se jette dans la rade de Saint-Malo et la rive du Vivier et de Cherrueix, formant la partie méridionale de la baie du Mont-Saint-Michel. Ces marais, appelés les terres blanches, en raison de la couleur du sol, constituent un terrain extrêmement fertile, propice surtout à la belle venue des blés.
De ces marais, s'élève un gigantesque tertre granitique, le Mont-Dol, dont le plateau supérieur domine les pays d'alentour de près de cent cinquante pieds. Ce plateau portait, au quatorzième siècle, un petit oratoire dédié à saint Michel et qui dépendait, comme la plupart des chapelles de la côte, de l'abbaye normande. Cette ecclésiole avait été construite pour remplacer un calvaire, implanté dès les premiers temps .de l'ère chrétienne, à l'endroit même où l'on avait découvert un autel, dont les Druides se servaient pour l'exercice de leur culte sanglant. Enfin, la côte se relevait, dès que la courbe gracieuse du fond de la baie cessait de s'arrondir en atteignant les petits coteaux de Saint-Méloir-des-Ondes; ces coteaux s'élevaient peu à peu et devenaient de véritables falaises aux flancs escarpés; plusieurs criques ou anses les échancraient; la plus grande de toutes était celle de Cancale, célèbre par ses huîtres. Cancale, dès le quinzième siècle, était un petit port de pêche qui exportait son poisson dans les villes voisines, Saint-Malo, Dinan et Rennes

Sommaire du livre : pèlererinage d'un enfant au Mont Saint Michel

PAGE
SUIVANTE

RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL