Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

moines faisaient exploiter de belles carrières de granit, les matériaux nécessaires aux constructions et aux réparations de l'abbaye-forteresse; les pierres, la chaux et le sable étaient ainsi, à pied d'œuvre, et étaient montés au moyen d'un treuil actionné par une roue gigantesque, établie dans la Merveille; une autre roue, installée sur le côté méridional, servait plus particulièrement à hisser les provisions de bouche. On appelait ces monte-charges les Poulains.
Une petite digue servait de musoir ou de cale d'embarquement; deux ou trois barques y étaient amarrées; elles servaient exclusivement aux moines du Mont, quand ils avaient à faire à Tombelaine, dont le prieuré était sous leur dépendance, ou encore lorsqu'ils devaient se rendre à Saint-jean-le Thomas, à Dragey; à Vains et à Ardevon, paroisses où ils exerçaient des droits de dîme ou de seigneurie.
Une des barques contenait deux marins attachés au service de l'abbaye. Ils saluèrent le prieur d"un respectueux bonjour.
« Eh bien! mes amis, leur dit celui-ci, aurons-nous beau temps pour notre course ? Nous irons d'abord à Tombelaine : j'y resterai une heure environ, puis nous nous dirigerons vers Saint-Jean-le-Thomas et de là sur Genêts. »
- « C'est bien compris, Monsieur le Prieur, dit le plus vieux des matelots, et je vous assure que la traversée

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Photosde paysages marins normands