Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

Mont, où il décéda en 1362, et de Nicola Farnigot, ami très particulier de Saint Louis.
Parmi les autres autels, celui dédié à Sainte Madeleine attirait tous les regards, en raison d'un tombeau qui en ornait la chapelle. C'est là que Jean de la Porte avait été inhumé en 1334. Ce tombeau, abrité sous une belle arcade de la muraille, représentait l'illustre mort, sculpté en grand relief et revêtu de ses habits pontificaux. On distinguait parfaitement la chasuble ou manteau sinueux, relevé sur les bras, le manipule fleuri, la robe bénédictine, disparaissant, presqu'en entier, sous une aube brodée. Il portait une petite mitre gothique, selon l'usage du temps; les mains .étaient croisées sur la poitrine. La crosse était passée sous le bras droit et les pieds foulaient un dragon.
Michel Moorissens fut réellement impressionné par cette belle sculpture qui faisait revivre dans la pierre la figure et la personne tout entière d'un abbé du moyen âge.
Le lendemain matin, l'Angelus sonna, dans la haute tour, avant que l'aube n'eût blanchi au ciel; et, un quart d'heure après, une volée de cloches se répandit, en ondes harmonieuses, sur l'immensité des grèves où flottait encore une brume légère; puis, quand les cloches se furent tues, on entendit s'élever d'autres voix des villes voisines. Les oiseaux de métal

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