Texte intégral du livre :

"LE PELERINAGE D'UN ENFANT AU MONT SAINT MICHEL AU QUINZIEME SIECLE"

par ETIENNE DUPONT. Liens vers pages suivante, précédente et sommaire du livre en bas de page.

Illustration : une dentellière

où le jeune Michel n'avait pas encore pénétré. Après avoir traversé la chapelle Saint-Etienne, riante et bien éclairée, on descendait dans une sorte de catacombe, qui était très probablement l'endroit où Saint Aubert avait édifié son petit oratoire de forme ronde, capable, tout au plus, de contenir cent personnes. Un vestibule donnait accès à cette chapelle; il était formé d'un triple cintre roman, à petit appareil; la voûte s'abaissait un peu en s'appuyant sur le roc même, tandis qu'une lueur indécise arrivait à peine, du midi. Deux autels ornaient cette chapelle. Dans l'un était enchâssé le morceau de marbre vert, trouvé en 1158, et qui, d'après la tradition, avait servi à Saint Aubert, quand il disait la messe dans ce petit oratoire , l'autre autel était consacré à la Sainte Vierge et devait, plus tard, être orné d'une statue de Marie miraculeusement sauvée lors de l'incendie de 1129, mais qu'on ne devait retrouver que quatre ou cinq siècles après.
La messe finie, l'enfant demanda à frère Vincent l'autorisation de descendre dans la ville du Mont pour y dire adieu à son jeune ami Legros et à, sa .farnille et remercier encore le marin de l'agréable partie de pêche qu'il lui avait ménagée, peu après son arrivée au Mont. Le bon religieux lui accorda aussitôt ce qu'il lui demandait; il lui glissa même dans la main deux ou trois piécettes d'argent :

Sommaire du livre : pèlererinage d'un enfant au Mont Saint Michel

PAGE
SUIVANTE

RETOUR AU SOMMAIRE DU SITE MONT SAINT MICHEL - MONT SAINT MICHEL

Photographe de paysages marins de Normandie